Les chaleurs
On a coutume de dire que les chiennes sont en chaleur tous les six mois. En réalité, on sait aujourd'hui que la saison de reproduction est en moyenne de 7 mois. Bien sûr, il existe des variations : l'intervalle entre les chaleurs dépend non seulement de la race mais aussi de l'individu.
La puberté survient lorsque la chienne a atteint 80 % de son poids adulte. C'est seulement une fois pubère que la chienne peut se reproduire. L'âge à la puberté est variable, c'est le développement physique et donc le poids qui le détermine. Une chienne de petite race sera pubère plus jeune qu'une chienne de grande race. En effet, la croissance est plus lente chez les grands chiens. Les individus de petite race atteignent rapidement leur morphologie d'adulte.
Le début des chaleurs (ou pro-oestrus) est caractéristique : la chienne attire le mâle mais refuse la saillie. La vulve est gonflée. Pendant cette période, qui dure en moyenne huit jours, on observe des écoulements sanguins au niveau vulvaire. Ces écoulements sont plus ou moins abondants selon les chiennes et suivant les cycles. Le passage à l'oestrus est marqué par l'acceptation de la saillie, c'est la période où la chienne doit être fécondée. Les écoulements vulvaires sont nettement moins abondants. La vulve devient plus ferme et plus tonique. L'oestrus a une durée variable. Prudence donc, la période d'acceptation du mâle peut ne durer qu'un seul jour chez certaines chiennes !!! C'est pourquoi il est intéressant de connaître sa chienne, car la durée de l'oestrus est souvent constante chez la plupart des individus, d'un cycle à l'autre. C'est durant cette période que l'on doit présenter la chienne au mâle. 
La durée totale des chaleurs est de 15 à 20 jours, mais la chienne n'est fécondable que pendant 24 heures. En revanche, une chienne peut être saillie pendant une durée plus longue (plusieurs jours), car les spermatozoïdes survivent quelques dizaines d'heures dans le tractus génital de la femelle. En pratique, ce qu'il faut faire, c'est mettre le mâle avec la chienne, une fois par jour, et ce à partir du 6eme jour suivant les premières pertes sanguines. Il est préférable d'amener la chienne au mâle et non l'inverse.
Les chaleurs sont souvent une période délicate au chenil : il est possible de «couper» les chaleurs, à l'aide d'une injection chez le vétérinaire. Il est préférable de prévenir les chaleurs plutôt que de les interrompre. L'emploi de progestagènes pour la prévention ou l'interruption des chaleurs n'est pas sans conséquence pour la chienne : le délai de réapparition des chaleurs devient variable et donc, imprévisible. 
Parfois, les chaleurs ne réapparaissent jamais (surtout chez les jeunes femelles). De plus, l'administration répétée de ces hormones accroît fortement le risque de pyomètre (accumulation de pus dans la matrice) et de tumeurs mammaires, pathologies graves et pouvant occasionner la mort de la chienne. Cette alternative est donc à éviter. L'administration de progestatgènes doit rester une solution de secours, occasionnelle.
?Pour calmer les mâles, quelques solutions existent. On peut notamment avoir recours à la castration chimique (Tardak ®). Cette pratique consiste en une injection faite chez le vétérinaire. Les effets ne seront complets qu'après quelques jours, mais ils persisteront pendant plusieurs semaines. C'est encore une solution d'appoint qui ne peut pas être envisagée à chaque fois que les femelles viennent en chaleurs.
Il est préférable de pouvoir séparer mâles et femelles durant cette la durée des chaleurs. ?? 
     L'accouplement 
Ce n'est pas parce qu'il y a chevauchement qu'il y a forcément accouplement. Pour que l'accouplement soit efficace et fertile, il faut qu'il y ait pénétration et que les chiens restent accolés. Ils restent ainsi coincés pendant 5 à 30 minutes. Il ne faut jamais séparer deus chiens qui sont fixés car le pénis du chien contient un os pénien. Si l'on tente de les décoincer, il y a un réel risque de fracture de l'os pénien, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques (fracture ouverte et hémorragie grave, infertilité séquellaire). Même si la gestation n'est pas désirée, il faut attendre que les animaux se détachent tout seuls.

 





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